Je viens de séjourner quelques jours à Bordeaux. Je n'aime pas Juppé sur le plan national, il a d'ailleurs été battu à la dernière députation. Par contre, sur le plan très local, je comprends qu'il soit encore maire. Transports, développement durable, culture, urbanisme... Il a fait de Bordeaux une ville magnifique où il est vraiment agréable de s'y perdre.

Je l'ai croisé deux fois, vous le voyez d'ailleurs sur la photo, il tente de faire comme moi.

Je suis allé passer quelques jours à l'Ourson, dans la vallée du Lys, elle même dans les Pyrénées. L'Ourson, l'hôtel de mon enfance. La neige s'est mise à envahir la montagne, c'était magnifique.

Je viens de passer la soirée auprès de mon parrain et son épouse. Le pneumologue a annoncé cette semaine que le cancer était présent dans les poumons, dans le foie, dans le squelette et sans doute dans la protaste.

Il est abattu. Il pleure en voyant ma mère.

En ma compagnie, il mange, il rit, nous parlons, des souvenirs, de l'actualité. Je retrouve ses manies, sa façon de parler. J'entends sa voix. Et c'est alors moi qui, en l'écoutant, en le regardant vivre comme je l'ai toujours vu, me met à avaler ma salive pour ne pas pleurer.

En regardant le tableau habituel, lui;  m'imaginer ce qui l'attend me rend triste.

C'est comme un sentiment d'injustice, douloureux.

J'ai appris ce midi qu'on venait de diagnostiquer à mon parrain un cancer bronchique, soit disant "bien avancé" d'après ma mère. J'ai tout de suite pensé à mon manque de visite ces derniers temps. J'ai pensé à lui et sa femme, surtout à cet attachement qui les tient depuis toutes ces années. J'ai pensé à la tristesse qu'ils devaient avoir tous les deux, devant cette nouvelle. J'ai pensé à leur absence d'enfants. J'ai pensé à cette grande maison qu'ils louent depuis toute leur vie et qu'ils doivent quitter car la propriétaire vient de mourir.

Je pense à ces vacances à l'hôtel "L'Ourson" au milieu des pyrénées, ces vacances dont il était le pilote, et l'animateur.

Je pense à nous cinq dans la renault 21 quand nous descendions de la station, mon parrain, touchant les murs de neige avec la voiture. Je pense à cette fois ci ou nous nous étions renversés dans le fossé, forcés de demander l'aide du camion de la DDE.

Je pense à ses allures sérieuses; je pense au repas ou il avait fait tomber son dentier dans sa soupe, salle de restaurant, pour nous amuser.

Je pense comme s'il était déjà mort, il ne l'est pas.

Il n'empêche que c'est triste.

En septembre, je n'avais pas la main bloggueuse.

Me voilà de retour de la capitale après quelques jours de vacances. Je passe la vision des CRS partout dans la ville et des rues fermées en raison de la venue du Président Lybien. Je passe ces images payées par nos impôts (pour les miens: 10 secondes de spectacle).

Je suis à l'habitude, déprimé, à mes retours de Paris. Il n'en n'est rien. Même si... la sensation est bizarre, encore...
Mais ce n'est à aucune mesure comparable au passé.

Nous avons assisté, avec R, à l'émission du Grand Journal sur canal +. Sauf que... c'était Copé l'invité. On s'est débrouillé pour y retourner avec Ségo.

Nous sommes allés voir l'expo Courbet au grand palais, avec A et P.

Je n'ai pas la carte sur moi, je mets quelques photos d'ici peu.

  Il y a déjà un bon moment, un soir d'hiver, un soir qui suivait des évènements désagréables. J'étais en compagnie de Philippe et A, nous parlions peinture, nous parlions Magritte. Était-ce mon état un peu découragé ? Philippe, à la surprise générale (il ne fait jamais ça), me demande si j'ai envie qu'il me peigne un Magritte.

C'est ce tableau qui orne le mur du salon de mon nouvel appartement. Je le trouve magnifique.

Je me sens un peu drôle en ce moment.

Et puis je ne fume plus.

Vais-je tenir jusqu'à 23h10, heure d'arrivée de Sex and the city. C'est certain, ce feuilleton est tout ce qu'il y a de plus con. Mais un peu de new york, un peu de femmes différentes les unes des autres, des histoires sans intérêt: ici sonne l'approche d'un somnifère qui fait son effet.

Troisième message en moins d'une heure. Sept mois sans.

Il ne faut jamais trop se poser de questions sur les apparitions ou disparitions de nos semblables et surtout des bloggueurs.

Mimi... Avant de partir de son ancien logement.

Elle est d'ailleurs heureuse de son nouveau chez elle. Elle voit les gens passer de sa fenêtre, elle a deux étages pour se promener et elle a une pièce spéciale pour aller là où elle seule peut aller.

Elles sont bonnes.

Pas trop le reflex d'écrire ici. C'est sans doute lié à l'utilisation de mon blog fait par certain(e)s ces deniers temps.

A bientôt.

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